Les packagings
et les axes d'avenir #marketing
Mars 2023
Les pistes marketing pour penser son packaging
Quel matériau pour le packaging primaire, comment optimiser le packaging secondaire ? Comment garantir la praticité d'un produit, et en même temps inviter le consommateur à se responsabiliser face aux questions environnementales ? Vont-ils être des alliés dans ce changement de paradigme ?
Nous avions donné une vision des matériaux dans un premier article, ici, nous aimerions vous donner quelques billes marketing pour penser les axes des packagings d'avenir. #foodforthough
Mais, gardons bien à l'esprit que ce secteur est en pleine mouvance. Ce qui est vrai aujourd'hui, peut être challengé demain...
#2 Il n'y a pas de petites économies de packaging...
Les ré uses & recharges
La tendance des recharges gagne du terrain. Mais comment l'appréhender sans ajouter du packaging supplémentaire lors de l'achat de la recharge ? Il s'agit dès lors de mettre tout en oeuvre pour que les packagings supplémentaires soient recyclables et recyclés. Dans l'esprit du consommateur, il est essentiel que ce changement de paradigme ait du sens. Donc si nous rajoutons des packagings, il faut qu'ils soient très propres.
La deuxième difficulté est d'appréhender le consommateur. Est-il votre allié sur cette transition ? A t-il envie d'acheter une recharge ? Il faut donner le la avec une bonne communication et établir une relation de confiance, pour montrer que vous vous engagez dans l'éco-responsabilité.
Le vrac
Le vrac semble être au-delà d'une tendance de fond, une priorité pour certaines enseignes spécialisées. Il est déjà bien implanté dans le domaine de l'alimentaire. Côté cosmétiques, la grande question est d'identifier les packagings qui vont être réutilisés par le consommateur pour le vrac, car il y a un réel enjeu de compatibilité et de non-contamination des emballages. Par exemple, si le consommateur amène un packaging lambda pour mettre son produit vrac : il peut y avoir des problèmes de compatibilité. Et s'il ramène le packaging du produit : nous ne savons pas comment a été traité le packaging entre le laps de temps de fin du produit et l'achat du nouveau vrac. Dans les 2 cas, la marque ne peut pas s'engager.
C'est pourquoi, la conception du vrac semble aller de pair avec le concept de la consigne afin que les marques puissent ré-utiliser les packagings primaires rapportés par les clients, les laver ou les recycler pour les redonner à la clientèle du vrac.
En résumé, une piste serait que le client ramène son pot à la marque pour le laver, et la marque redonne un pot "propre" au client pour son vrac.
La consigne
La consigne apparaît être un levier éco-responsable très puissant, complémentaire des initiatives prises aujourd'hui. Il est peu considéré car difficile à mettre en place. Mais si certaines marques sont prêtes à investir dans cette solution, elle sera sûrement pérenne et fera ses preuves dans le temps. La consigne permettrait par exemple de récolter les composants non recyclables, pour les laver et les réutiliser pour de nouveaux conditionnements. Elle serait une alternative intéressante pour tout ce qui est non-recyclable, une manière de valoriser le matériau, et même de faire des économies côté entreprise.
Less is more
D'après les multiples questionnaires que nous avons menés, les consommateurs semblent globalement prôner une réduction des packagings. Dès lors les packagings secondaires voire tertiaires pourraient sembler superflus aux yeux des consommateurs. C'est essentiel de conserver cette insight de côté pour réfléchir au positionnement de votre marque.